Histoire de la cuisine marocaine





La cuisine marocaine reflète l'histoire complexe du pays et les différentes populations qui s'y sont installées. Le tajine et le harira viennent des Berbères, premiers habitants de la région. Les Bédouins ont apporté les dattes, le lait, les céréales et le pain tandis que les Maures ont introduit l'huile d'olive, les amandes, les fruits et les herbes. Les Arabes ont apporté les épices, sans oublier les Britanniques qui, au XVIIIème siècle, ont importé le fameux thé. Mais les trois grandes influences qu’a connues la cuisine marocaine restent en fait l’influence arabe, turque et andalouse. Arabe en ce qui concerne les M’qalla, M’hammar et M’Aammar, pour ce qui est de l’influence turque elle est constatée au niveau des Méchouis et enfin andalouse pour ce qui est M’jammar et pour tout le reste.


Au Maroc, la cuisine est exclusivement le domaine des femmes, excepté pour la préparation du méchoui et des brochettes. Les femmes reproduisent les gestes de leurs mères et de leurs grands-mères. Elles ignorent généralement les livres de recettes et les dosages précis. Aussi, si la cuisine marocaine est simple, ses variantes sont infinies.
Le premier rituel du repas est de se laver les mains, puis on prononce "Bismillah !" ("Au nom de dieu") en se mettant à table.. Le pain, rond et plat, sert de fourchette, car les plats sont dégustés traditionnellement avec le pouce, l'index et le majeur de la main droite (la main gauche est considérée comme impure dans les pays musulmans). Enfin, sachez que les repas marocains étant généralement très copieux, il n'est pas impoli de ne pas terminer son assiette.

La cuisine marocaine se compose de produits peu coûteux qui, par l'art des épices, des herbes et des eaux de fleurs, se transforment en véritables festins.

» Les entrées
Les repas commencent souvent par des salades crues ou cuites, ou encore des purées froides de légumes. Briouates, Feggous et autres Pastilla de pigeon sauront vous mettre en appétit.
» Les plats de viandes ou de poissons
Les plus connus sont le tajine et le couscous, dont les recettes sont multiples et variées, mariant à l'infini les saveurs "sucré-salé", les mélanges d'épices et d'herbes comme la cannelle, le safran, le gingembre ou encore la coriandre. N'oublions pas le célèbre Méchoui, littéralement "l'agneau", préparé à l'occasion des grandes fêtes.

» Les pâtisseries
Mélanges raffinés d'amandes, d'eau de fleurs d'oranger, de miel et de cannelle, les douceurs orientales sont souvent servies aux visiteurs avec un verre de thé à la menthe. La plus célèbre des pâtisseries marocaines, à la pâte d'amande, s'appelle la "corne de gazelle". N'oublions pas la fabuleuse "pastilla au lait" ou encore le "Baghrir". A découvrir sur place… avec modération.
» Le thé à la menthe
Au Maroc
, on boit du thé à la menthe à tout moment et à toute occasion : pour conclure un marché, accueillir un hôte, finir un repas, ou tout simplement se désaltérer... Si cette coutume paraît ancestrale, elle ne remonte pas plus loin que le milieu du XVIIIème siècle, lorsque les cargaisons de thé britanniques arrivèrent dans les ports marocains

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